thérapies de couples

Ce déclin de l'amour après les premiers quelques mois ou même parfois
quelques années, est une tendance universelle.

Pour rendre ce déclin moins désastreux, nous devons prendre conscience comment certaines particularités de chacun ont amené le couple à mettre en place des pièges anti-amour ou "lovetraps".

Un de nos buts est donc de vous coacher à désamorcer vos lovetraps et relancer de l'amour.

Voici une interview de Charles Hershkowitz
à propos de son chemin comme thérapeute
et surtout de son travail Imago avec des couples :

www.le35.be/articles-therapiedecouple2.html

La spirale Vertueuse Imago pour sortir d’une colère profonde

Dans de nombreux couples se produit parfois chez un des partenaires une forme de colère très intense, d’installation soudaine et qui parait disproportionné à la raison apparente qui l’a déclenché. Cela entraine parfois des violences physiques. C’est difficile de comprendre ce qui se passe et de sortir la personne en colère de cet état destructif, lequel peut durer longtemps – en comptant aussi la période post-aiguë typiquement froide et retirée de la personne qui a «piqué» cette colère et qui se sent incomprise et mal jugée –, et éroder beaucoup la confiance envers celle-ci de l’autre partenaire.

La spirale ici représente les étapes successives d’un processus thérapeutique structurée où l’Imago-thérapeute travaille à faire parler à fond le/la partenaire en colère à l’autre, positionnés en face à face, (ce qui est typique dans le manière Imago de travailler: voir p. ex. l'Interview en cliquant ici et ensuite en cherchant "III.bis Le Dialogue intentionnel dans la thérapie IMAGO") de tout ce qu’il vit dans cet incident ; des aspects inconscients jusqu’à présent vont également faire surface. Le partenaire ciblé par cette colère est coaché par le thérapeute à soutenir l’autre en faisant le reflet verbal (ce qui ne vaut pas consentement) de ce que son partenaire fâché lui dit tout en développant au fur et à mesure sa propre compréhension et même sa capacité d’empathie envers ce que l’autre vit sur tous les plans émotionnels et cognitifs en jeu.

L’aboutissement de ce travail est une vision partagée par les deux partenaires, malgré les réalités difficiles qu’ils viennent de brasser, du sens d’être ensemble et de leur chemin futur.

R1.
Le plus souvent, c’est la femme qui prend l’initiative d’une thérapie de couple. En effet, elle a l’impression que c’est à elle de veiller sur la qualité de la relation et de l’améliorer. L’homme, par contre, est typiquement à peine motivé à l’y suivre - aussi longtemps que « ça marche tant bien que mal » selon ses critères à lui.
Pour beaucoup d’hommes, le seuil de misère à atteindre avant d’accepter d’entrer dans une
thérapie de couple est plus élevé parce qu’en profondeur ils vivent cela comme une honte et
une dévalorisation personnelles.

R2.
a) L’arrivée d’un enfant, puisque intégrer un 3^ème dans la vie est une sorte d’examen de maturité et peut facilement être débordant. Sous la fatigue et le stress, chaque partenaire montre des traits négatifs qui étaient absents ou peu visibles avant … ce qui peut amener chacun à se demander s’il a mal choisi l’autre au départ … lesquels doutes peuvent miner la relation.

b) La baisse de la tension érotique … avec un manque aigu des « papillons au ventre » que les partenaires ressentaient à leurs débuts ... parfois « pour des raisons pratiques » on s’installe dans des chambres à part, et les habitudes non érotiques dominent encore plus le quotidien – avec beaucoup d’insatisfaction, que l’on tait ou exprime avec rancœur.

c) Quand tous les enfants ont quitté la maison … subitement le couple se retrouve dans une face à face souvent angoissante, comme un vide … a-t-on encore quelque chose à se dire ? avons-nous suffisamment d’intérêts communs ? la sexualité endormie - en étant depuis si longtemps une équipe dans la parentalité et de moins en moins des amants -, peut-elle être réanimée ?

R3.
A) La première étape de notre thérapie consiste en un coaching en communication. Que le couple se dispute à propos des taches de ménage, de l’éducation des enfants ou des exigences financières ou sexuelles – la voie d’accès est leur communication dysfonctionnelle. Ils entretiennent des « patterns » (schémas) de communication qui rendent quasi impossible de se parler de façon à la fois claire, intime et productrice de solutions. Il est essentiel de changer ces schémas : entre autres, parler chacun de soi en assumant ses propres sentiments et en cessant d’analyser/critiquer/accuser d’abord l’autre. Le but de ce changement est d’augmenter l’empathie entre les partenaires. Pour y arriver, des outils précis sont proposés :
plus d’infos ---> morceau choisi de l'interview de Charles Hershkowitz.

Vous pouvez lire l´entièreté de cette interview ici..

B) Après l'étape de coaching en communication, dans la mesure où le couple le souhaite, une deuxième étape, centrée sur certains moments pertinents du passé de chacun, peut s’enchaîner :
plus d’infos ---> autre morceau choisi de l'interview de C.H.

R4.
Non, il n´est pas nécessaire que les deux partenaires aient au préalable des objectifs communs pour commencer leur thérapie. Une orientation assez différente envers la thérapie et les buts à y poursuivre est normale. Nous faisons entendre ces différences dès la 1ère séance. Si le désaccord porte sur le fait même de la faire ou pas, parfois une séance individuelle faite avec le partenaire réticent l’aidera à devenir moins méfiant, moins pessimiste, ou à faire une plus grande place en lui à la réalité concrète au lieu de rester très influencé par des fantasmes anxieux.

L´intervalle entre séances est de 2 ou 3 semaines. Les séances durent 90 minutes. Entre certaines séances il y a des « devoirs » théoriques ou pratiques à faire, chacun de son côté ou ensemble ; cet intervalle relativement long entre séances permet de trouver le temps de les faire.

On en parle … cette situation est souvent riche en enseignements dont la thérapie peut tirer parti pour être plus pertinente … et un devoir pas fait ou fait « de travers » fait parfois mieux avancer la thérapie – à condition que cela fasse l’objet d’une discussion --, qu’un devoir « parfait ».

R7.
Oui. Mais elle sera très différente d’une thérapie où cela ne se passe pas.

Si ce fait est révélé, on travaillera son sens, et l’impact émotionnel à tous niveaux sur celle ou celui trompé(e), en utilisant les outils de communication (voir Q2). Ce travail aboutira mieux si la 3ème personne est écartée que si elle reste concrètement liée, dans sa chair, à un des partenaires de la thérapie. Le travail bien abouti aura amené un grand changement dans la conscience et le comportement des deux partenaires.

D’autre part, si ce fait reste caché, il y a une sorte de fuite énergétique qui diminuera considérablement les fruits que la thérapie parviendra à apporter – même dans d’autres domaines apparemment non liés à la sexualité.

Donc, l’existence récente ou actuelle de cette situation devrait être révélée aussi tôt que possible au cours de la thérapie de couple.

R8.
Souvent oui, mais pas forcément. La trousse à outils Imago contient de quoi bien travailler sur la communication à propos de sexualité, mais les thèmes des séances sont déterminés par les 2 partenaires, et non pas par les thérapeutes. Si les partenaires n’abordent pas leur sexualité dans les séances de thérapie, c’est OK.
Certains préfèrent se parler de leur sexualité uniquement entre eux, à 2, en utilisant en privé les outils appris en séance. Dialoguer de façon structurée est comme un garant du respect par chacun des sensibilités ou susceptibilités de l’autre, et les servira comme protection du mal qu’ils craignent de se faire. S’ils ont un tabou puissant qui les empêche de parler du sexe, un tel dialogue peut grandement faciliter le fait de s’en libérer progressivement et en sécurité.

Extrait d’un texte du fondateur de l’Imago-thérapie, Dr. Harville Hendrix ...
le texte entier peut être lu en cliquant ici.

Quand les couples arrivent en thérapie ou à un stage de couples, ils sont souvent en colère, tristes ou découragés. Certains, jeunes mariés, ne comprennent pas comment ils sont passés si rapidement de l’amour parfait au conflit et au désespoir. D’autres, en couples depuis longtemps, naviguent péniblement entre tempêtes et accalmies et ne conservent qu’un vague souvenir des jours heureux. Ils ne se sentent même plus touchés par les turbulences de leur relation et par le manque de nuit. Même si pour certains la vie à la maison est relativement paisible, ces couples se plaignent de ne plus rien avoir en commun et de s'ennuyer. Dès lors, ils mènent une coexistence décevante, chacun avec ses propres amis et intérêts, dans un mariage de convenance ou avec un arrangement enduré "pour le bien des enfants".

Ils se demandent s’ils ressentiront à nouveau de l’amour pour leur partenaire.

Est-ce encore possible d’ouvrir une brèche dans l’abîme de silence et de colère rentrée qui a grandi entre eux ?
Peut-être devraient-ils simplement se quitter et trouver quelqu’un d’autre qui les aimera, qui les comprendra, quelqu’un qui leur offrira une nouvelle chance d’avoir cet amour et cette sécurité tant désirés ?

Les rêves brisés, quels qu’en soit leur forme, sont douloureux. En cherchant de l´aide, vous vous débattez probablement pour trouver de l’amour et du sens dans votre relation. En fait, la douleur et le conflit dans les relations de couple découlent non pas du manque d’amour de votre partenaire, mais d’un malentendu sur la nature de la relation amoureuse. Il va s´avérer que le conflit en lui-même pourra, à certaines conditions, devenir le tremplin énergétique qui, justement, permettra d’atteindre une vie beaucoup plus pleine.

Ce que la TRI offre

La Thérapie Relationnelle Imago ou TRI offre rapidement à tous les genres de couples décrits plus haut une véritable "trousse à outils" qu'ils pourront utiliser pour en sortir mieux dans leur quotidien. C´est l´opportunité de devenir ensemble les artisans d´une guérison intérieure : guérison des blessures que chaque partenaire ramène de son enfance, guérison des blessures vécues dans leurs relations de couple précédentes. Ils peuvent devenir les bâtisseurs d´une relation plus vivante et plus consciente.

Le but de comprendre finement et avec empathie son partenaire est servi par le fait de travailler en séance sur un problème de l'un avec le concours actif de l´autre. Donc, certains apprentissages sur sa propre manière de fonctionner se réaliseront pour chaque partenaire en connexion avec l'autre et non chacun de son côté.
Cette optique est soutenue par des recherches faites aux Etats-Unis dans les années 1980 à propos des conséquences au niveau du taux de divorce de formes thérapeutiques différentes; ces recherches démontraient que lorsqu'il y a d'importants problèmes de couple et que chaque partenaire suit une thérapie individuelle (quelle qu'en soient l'orientation), 1'écart entre les deux partenaires tend à s'accroître, avec, comme conséquence une augmentation des divorces.
Depuis environ 1990 aux Etats-Unis, les traitements en couple sont donc fortement préconisés par les professionnels et beaucoup plus acceptés par le grand public.

Avec la plupart des couples qui demandent un accompagnement, nous travaillons ensemble, à deux, face au couple.
Travailler comme couple de thérapeutes avec un couple peut offrir à celui-ci les avantages suivants :

Enfin, la situation à quatre donne une fluidité aux contributions de chacun, favorisant la co-création d´une nouvelle sagesse à propos de ce qu´est "aimer" et de comment le mettre en pratique.

Par la pratique de la TRI, est-ce que les conflits sont supprimés pour autant ? Non!

Ces conflits sont nécessaires, mais leurs dégâts sont fortement diminués, et les apprentissages sur soi et sur l'autre sont augmentés. La trousse à outils permet, effectivement, aux couples qui l'utilisent - même sous forme partielle –
d'installer dans leur conflits un maximum de sécurité.
Nous considérons, en effet, comme essentiel de favoriser la sécurité des deux partenaires, car lorsque la partie la plus archaïque de notre cerveau crie au "danger", - défini en fonction de souvenirs peu conscients -, cette partie archaïque bloque le néo-cortex. Les résultats positifs que le néo-cortex pourrait en principe apporter (compréhension du monde de l'autre, conception et exécution d´un plan pour résoudre le problème, etc.) ne peuvent pas être atteints.

Dans les couples, chaque partenaire est plongé dans son propre "monde". Dans chacun des deux mondes, on est fort accroché à ses jugements. Ceux-ci peuvent même être utiles à celui ou celle qui les forme, mais pour l´autre partenaire ils ne sont en général que peu ou pas pertinents.

Il arrive souvent – surtout en début de relation mais parfois plus longtemps - qu´un des partenaires, ou les deux, évite au maximum de prendre conscience des différences énormes entre ces deux mondes. Le fait de ne pas en prendre conscience empêche que la solitude fondamentale de chacun ne soit ressentie. Mais il en résulte une atmosphère étouffante. Il devient nécessaire de se dégager de cette symbiose pour que le couple puisse avancer et accéder au stade suivant de son développement.

Nous leur proposons d´abandonner leur ancien mode de relation pour effectuer ensemble un voyage vers un type d´intimité plus individualisée. Nos techniques ont pour but d´éviter que leur traversée des eaux – très troubles pour eux – vers la berge de l´individuation ne soit si turbulente qu´ils retournent vite à la terre ferme de leur symbiose pour encore y stagner. Pour que ce voyage se fasse sous les bonnes auspices d´un cadre rassurant, nous présentons au couple comme "outil" un dialogue fortement structuré appelé Dialogue Intentionnel du Couple ou DIC .

Les partenaires l´apprennent et le mettent en pratique directement dans nos séances. Le DIC est ensuite utilisé chez eux, à leur rythme, pour aborder autrement certains malaises ou conflits. Le climat de coopération et la relative douceur que cet outil leur apporte facilite la résolution de bons nombres de problèmes au quotidien. Les conflits plus francs, auparavant évités par la symbiose, pourront maintenant se vivre sans porter gravement atteinte à la proximité nécessaire à ce couple.
En gérant ensemble certains de leurs conflits avec cet outil entre autres, la qualité de leur lien en sera améliorée. Ils découvriront une nouvelle sorte d´intimité.

La plupart des critiques et reproches envers son partenaire ne font qu'augmenter la réactivité mutuelle. Or, réagir trop vite nous coupe d'une conscience plus complète de ce qui se passe. Ces critiques verrouillent la lutte de pouvoir typique : "J'ai raison, je suis meilleur que toi – et je vais te le prouver !". Alors qu'un jeune enfant se trouvant blessé pleure tout naturellement, la plupart des adultes manifeste une réponse toute différente lorsqu'ils ont la sensation d'être blessés : critiquer. Or, critiquer obtient rarement la reconnaissance et l'empathie dont le partenaire blessé a besoin.

Notre expérience montre que si chaque partenaire est amené à entendre pleinement l'état blessé de l'autre, les tensions peuvent rapidement diminuer et le conflit se résorber.

Mais comment faire si l'atmosphère relationnelle s'est déjà fort détériorée ?
Le couple enlisé dans les critiques mutuelles a besoin d'outils de communication clairs et efficaces permettant chacun d'exprimer en sécurité les sensations et sentiments de blessure, colère et tristesse, et d´avoir la garantie que ceux-ci soient correctement entendus. Nous rencontrons ce besoin d'une manière directe : en enseignant au couple les outils appropriés et en coachant leur mise en application durant les séances. Peu à peu, un nouveau climat de confiance pourra s'installer.

Outre l'interview de Charles Hershkowitz (plus haut, avant les F.A.Q.), vous trouverez ci-dessous les interviews de 2 autres thérapeutes.
Vous y découvrirez leurs façons de concevoir et de pratiquer les thérapies de couples.